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Les compléments alimentaires à base d’isoflavones de soja sont présentés comme des alternatives naturelles au traitement hormonal de la ménopause. Toutefois, leurs effets potentiels sur le risque de cancer du sein restent mal connus.

Lors de la consommation de glucides, le niveau d’insuline augmente, ce qui pourrait affecter le risque de cancer du sein. La consommation de fibres (composés glucidiques) peut également influencer le risque de cancer du sein, une influence qui pourrait varier selon le statut en récepteurs hormonaux du cancer du sein.

Il est aujourd’hui établi que la consommation de viandes rouges (bœuf, porc, agneau) et de charcuteries est associée à un risque accru de développer un cancer colorectal. Le responsable serait le fer contenu dans ces aliments, appelé fer héminique. D’autres éléments de l’alimentation peuvent-ils réduire ce risque ?

En 2007, l’équipe E3N a montré que les femmes ayant un antécédent d’endométriose avaient un risque 62 % plus élevé de développer un mélanome que les femmes n’ayant jamais eu cette maladie. En 2009, les chercheurs E3N ont tenté d’en savoir plus. Des facteurs génétiques communs pourraient-ils expliquer l’association entre endométriose et mélanome ?

Les cancers de la peau sont les néoplasmes les plus fréquents dans les populations Caucasiennes. Les carcinomes cutanés représentent 90 % des cancers de la peau ; ils incluent le carcinome basocellulaire (CBC), qui est le type le moins dangereux puisqu’il n’induit que très rarement des métastases, et le carcinome spinocellulaire (CSC).
Depuis 2015, l’équipe E3N exploite les données d’une enquête cas-témoin nichée, E3N-SunExp, qui inclut 1 558 cas de cancers cutanés (366 cas de mélanome, 1 027 cas de carcinome baso-cellulaire (CBC), 165 cas de carcinome spino-cellulaire (CSC)) et 3 647 témoins appariés aux cas sur l’âge, le département de naissance, le niveau d’études et le temps de suivi dans la cohorte.
Depuis plusieurs années, les hormones sexuelles sont suspectées d’influencer le développement du mélanome cutané. Les données de la cohorte E3N ont permis d’étudier l’association entre la prise de contraceptifs oraux et le risque de mélanome.
L’équipe E3N a souhaité rechercher si le mélanome était lié à des facteurs hormonaux et, en particulier, étudier la relation entre le risque de mélanome et un antécédent de maladie gynécologique bénigne (telle que kyste ovarien, endométriose, fibrome, polype utérin, adénome/fibroadénome du sein et maladie fibrokystique du sein).
Par le passé, plusieurs études ont suggéré que la maladie était plus fréquente chez les femmes grandes et minces. L'étude E3N a exploré cette question.
Dans une précédente étude E3N, parue en 2007, il avait été montré que le risque de mélanome était augmenté de 62 % chez les femmes ayant un antécédent d’endométriose. En 2017, une nouvelle étude a permis d’étendre le suivi de ces femmes et de rechercher une éventuelle augmentation du risque pour d’autres types de cancers de la peau.

Des rêves d’enfant brisés. Des règles insupportables. Une vie sexuelle compliquée. Les témoignages poignants, laissés sur le site de l’Association française de lutte contre l’endométriose, soulignent le caractère handicapant d’une maladie féminine courante mais souvent méconnue : l’endométriose. Selon les sources, elle toucherait d’une femme sur 20 à une femme sur 10 en âge de procréer.

Il existerait un lien entre l’âge de la puberté et le risque de mélanome, les femmes dont l’exposition aux hormones ovariennes est réduite auraient un risque plus faible de mélanome.
Bien qu'elle soit associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires, la migraine est associée à un risque moindre de développer un diabète de type 2 chez les femmes E3N.

Le surpoids et l’obésité sont pointés du doigt par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme favorisant l’apparition de maladies cardiovasculaires et du diabète. Le cancer est aussi concerné : « de 7 % à 41 % de la charge de certains cancers sont attribuables au surpoids et à l’obésité ».

Des taux suffisants de vitamine D et de calcium réduisent le risque de cancer du côlon. L’étude EPIC rassemblant 500 000 hommes et femmes en Europe le démontre.

Depuis les premiers travaux américains laissant envisager un effet protecteur du calcium et de la vitamine D sur le risque de cancer colorectal, les études tant expérimentales qu'épidémiologiques se sont multipliées. Les possibilités offertes par une prévention bien acceptée et sans danger par le calcium sont en effet séduisantes. E3N s'est penché sur le sujet.

 

On sait déjà le risque de cancer colorectal augmenté par la consommation de viande rouge et de charcuterie, mais qu’en est-il de l’interaction avec d’autres aliments ? Les chercheurs de l’équipe E3N ont fait le point sur différents régimes alimentaires.

La consommation de viande rouge pourrait augmenter le risque de cancer colorectal ; la consommation de poisson le réduire. Pour le savoir, 478 040 hommes et femmes des 10 pays de la cohorte EPIC dont 1 329 cas de cancer colorectal ont été pris en compte dans une nouvelle analyse.

Les conclusions d'études prospectives menées en Finlande, en Suède et aux États-Unis, ne montrant aucun effet protecteur des fibres, avaient remis en cause les recommandations issues d'études plus anciennes préconisant l'augmentation de la consommation de fibres pour réduire le risque de cancer colorectal.

Les femmes obèses ont une fois et demi plus de risque de développer un adénome colorectal (tumeur bénigne pouvant dégénérer en cancer), que celles de corpulence « normale ». Telle est l’une des conclusions d’une étude publiée en novembre 2010 par les chercheurs de l’équipe E3N, à partir d’une série de questionnaires envoyés aux participantes de la cohorte.
Le cancer colorectal se développe vraisemblablement selon un modèle multi-étapes, passant d’une lésion banale à un adénome (ou polype adénomateux) à bas risque de dégénérescence. Cet adénome, dans certains cas, peut évoluer en adénome à haut risque de dégénérescence puis en cancer.