L’alcool est aujourd’hui le seul facteur alimentaire reconnu comme influençant le risque de cancer du sein. Mais dans quelles proportions ? Et pour quelles quantités d’alcool ?

Manger 5 fruits et légumes par jour, bouger son corps, s’abstenir de fumer… Nous connaissons bien ces messages de santé publique. Mais quel est leur impact sur le risque de développer un cancer ? Combien de cancers auraient pu être évités grâce à une meilleure hygiène de vie ?

Le tabac, même passif, augmente le risque de cancer du sein. Le tabac passif c’est le fait d’être exposé à la fumée de cigarettes de son entourage, familial, professionnel ou autre. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont combiné les données d’E3N à celles de cinq autres pays : Allemagne, Danemark, Italie, Norvège et Pays-Bas.
La vitamine D est essentielle car elle influe sur l’absorption du calcium par l’intestin et sur la minéralisation des os. Elle a deux origines : l’alimentation et l’exposition au soleil. Des compléments alimentaires sont parfois prescrits pour les personnes carencées, notamment pour éviter l’ostéoporose chez les femmes ménopausées.
Une alimentation riche en vitamine D associée à une exposition au soleil régulière diminuerait le risque de développer un cancer du sein.

Les femmes dont le taux sanguin de vitamine D est suffisant auraient un risque réduit de développer un cancer du sein par rapport aux femmes carencées. Explications.

 

L’alcool est aujourd’hui clairement identifié comme facteur de risque de cancer du sein.

Quel rôle jouent les différents types d’acides gras sur le développement du cancer du sein ? En utilisant les échantillons de sang collectés, l’équipe E3N a pu l’analyser.

Lors de la consommation de glucides, le niveau d’insuline augmente, ce qui pourrait affecter le risque de cancer du sein. La consommation de fibres (composés glucidiques) peut également influencer le risque de cancer du sein, une influence qui pourrait varier selon le statut en récepteurs hormonaux du cancer du sein.

Une consommation adéquate de folates semble être importante pour la prévention du cancer du sein. Cependant, l’effet des folates peut être influencé par des facteurs associés à leur métabolisme. L’équipe E3N a cherché à évaluer la consommation de folates en relation avec le risque de cancer du sein et a examiné si son influence pouvait être affectée par d’autres facteurs alimentaires.