Des taux suffisants de vitamine D et de calcium réduisent le risque de cancer du côlon. L’étude EPIC rassemblant 500 000 hommes et femmes en Europe le démontre.

Depuis les premiers travaux américains laissant envisager un effet protecteur du calcium et de la vitamine D sur le risque de cancer colorectal, les études tant expérimentales qu'épidémiologiques se sont multipliées. Les possibilités offertes par une prévention bien acceptée et sans danger par le calcium sont en effet séduisantes. E3N s'est penché sur le sujet.

 

On sait déjà le risque de cancer colorectal augmenté par la consommation de viande rouge et de charcuterie, mais qu’en est-il de l’interaction avec d’autres aliments ? Les chercheurs de l’équipe E3N ont fait le point sur différents régimes alimentaires.

La consommation de viande rouge pourrait augmenter le risque de cancer colorectal ; la consommation de poisson le réduire. Pour le savoir, 478 040 hommes et femmes des 10 pays de la cohorte EPIC dont 1 329 cas de cancer colorectal ont été pris en compte dans une nouvelle analyse.

Les conclusions d'études prospectives menées en Finlande, en Suède et aux États-Unis, ne montrant aucun effet protecteur des fibres, avaient remis en cause les recommandations issues d'études plus anciennes préconisant l'augmentation de la consommation de fibres pour réduire le risque de cancer colorectal.

Les femmes obèses ont une fois et demi plus de risque de développer un adénome colorectal (tumeur bénigne pouvant dégénérer en cancer), que celles de corpulence « normale ». Telle est l’une des conclusions d’une étude publiée en novembre 2010 par les chercheurs de l’équipe E3N, à partir d’une série de questionnaires envoyés aux participantes de la cohorte.
Le cancer colorectal se développe vraisemblablement selon un modèle multi-étapes, passant d’une lésion banale à un adénome (ou polype adénomateux) à bas risque de dégénérescence. Cet adénome, dans certains cas, peut évoluer en adénome à haut risque de dégénérescence puis en cancer.
Nos repas peuvent être définis en fonction de leur équilibre acido-basique.
Notre alimentation est riche en graisses très diverses. Existe-t-il un lien entre les acides gras qui les composent et la survenue de diabète de type 2 ?
Un volet exploré du questionnaire alimentaire E3N : la consommation de viande, volailles exclues, dans la cohorte.