Depuis quelques décennies, on observe une augmentation de l’asthme dans le monde qui pourrait être due à des changements de facteurs environnementaux. Parmi d'autres facteurs, l’urbanisation, plus particulièrement une moindre exposition aux animaux de ferme durant l’enfance, pourrait être impliquée.

Nos habitudes alimentaires se sont considérablement modifiées durant les dernières décennies, avec une diminution de la consommation de fruits, légumes et poissons, et une augmentation de la consommation de plats préparés industriellement. L’hypothèse alimentaire a été suggérée pour expliquer l’augmentation de l’asthme dans la plupart des pays industrialisés.

On savait la consommation de fruits et légumes bénéfique pour la santé. Ce bénéfice pourrait également s'étendre à l'asthme chez la femme adulte. L'étude E3N apporte des précisions.
L’asthme et la surcharge pondérale sont à la hausse dans nos sociétés industrialisées. Y a-t-il un lien entre ces deux tendances ? Nous avons exploré ces questions à partir des données E3N.
Dans le cadre d’une étude épidémiologique, un principe est fondamental : les informations communiquées par les volontaires sont strictement confidentielles. Toutes les précautions ont été prises pour garantir la confidentialité absolue des données que les volontaires acceptent de transmettre à l’étude E3N.
Régulièrement, l’étude E3N reçoit des dons spontanés de particuliers (femmes E3N ou autres). Ces soutiens financiers sont très utiles pour financer les dépenses inhérentes à l'étude et ouvrent droit à des réductions fiscales.

Une fois la réception des questionnaires papier effectuée, il faut récupérer les données, les intégrer dans des bases de données et en contrôler la qualité.

Les données des 2 premiers questionnaires E3N ont été saisies par lecture optique, celles du 3ème à la main par une société de prestation, et à partir du 4ème questionnaire, nous avons adopté la méthode de Lecture Automatique des Documents (LAD).

Un rhume, un coup de fatigue ? Le recours aux compléments en vitamine C est un geste courant que beaucoup de Français font régulièrement, à des doses parfois importantes. Or, ce geste n’est pas anodin. Les études fournissent des résultats contradictoires concernant les relations entre prise de compléments en vitamine C et risque de cancer du sein.

Si le cancer du sein se soigne de mieux en mieux, plus de 54 000 nouveaux cas annuels sont diagnostiqués et le risque de récidive plusieurs années après le traitement existe bel et bien. Sur dix femmes ayant eu un cancer du sein, deux décèderont à cause de leur maladie dans les dix ans. Mais le pronostic est très différent d’une femme à l’autre.
« De 7 % à 41 % de la charge de certains cancers sont attribuables au surpoids et à l’obésité », indique l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il s’avère que la relation entre poids et cancer est complexe et qu’elle ne peut être résumée à une augmentation du risque liée au surpoids. La corpulence selon l’âge et la forme de la silhouette jouent notamment un rôle.