La consommation de thé, de café et de chicorée de 69 532 femmes de la cohorte E3N a été étudiée. Sur les 59 222 buveuses de café, 61 % buvaient du café au petit déjeuner, 37 % le matin, 71 % au déjeuner, 24 % dans l’après-midi, 15 % au dîner et 6 % le soir.
Ajoutez-vous des sucrettes dans votre thé ou café ? Attention, leur consommation régulière est associée à la survenue du diabète de type 2 dans la cohorte E3N. Ce résultat incite à la modération quant à l'absorption d'édulcorants, présents aussi dans les sodas ''light''.
En 1993, les femmes E3N ont rempli un long questionnaire sur leur alimentation. Grâce à leurs réponses, l'équipe E3N a mis à jour des résultats parfois inattendus : les sodas « light » favoriseraient davantage le diabète que les boissons sucrées.
Le diabète touche davantage les gauchères et les ambidextres. Entre 1990 et 2008, dans la cohorte E3N, les gauchères et ambidextres - souvent des gauchères ‘’contrariées’' - ont eu un sur-risque de 25 % de devenir diabétiques par rapport aux droitières.
Les femmes de groupe sanguin A+, A-, B+ et AB+ sont davantage sujettes au diabète de type 2 que les autres.

Le tabagisme passif subi pendant l'enfance favorise l'apparition de diabète à l'âge adulte. Le tabagisme passif ? C'est le fait d'être exposé à la fumée de cigarette par son entourage.

Chez la femme, il semble que l’intolérance au glucose et la résistance à l’insuline augmentent avec l’âge, mais il n’est pas encore certain que la ménopause module cette augmentation. Ce constat suggère néanmoins l’intérêt éventuel d’un traitement hormonal de la ménopause.

L’obésité et l’augmentation de poids chez l’adulte sont considérées comme les facteurs de risque les plus importants du diabète de type 2. Un petit poids de naissance est également associé à un risque accru de diabète. Les chercheurs de l’équipe E3N se sont penchés sur l’association entre le risque de diabète survenant à l’âge adulte et l’évolution de la corpulence depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte.

Le diabète est provoqué par un taux élevé de glucose dans le sang, dû à une destruction progressive des cellules du pancréas qui produisent l’insuline (diabète de type 1) ou à des mécanismes de résistance à l’action de l’insuline (diabète de type 2). Cette maladie chronique apparaît progressivement et insidieusement à l'âge adulte et nécessite de contrôler, parfois 4 fois par jour, sa glycémie c'est-à-dire son taux de sucre dans le sang.

Retrouvez l'ensemble des questionnaires de l'étude E3N, généraux ou spécifiques, envoyés aux femmes E3N ou à leurs médecins depuis 1990, en téléchargement libre.