Le café, un antidiabétique mystérieux
La consommation de thé, de café et de chicorée de 69 532 femmes de la cohorte E3N a été étudiée. Sur les 59 222 buveuses de café, 61 % buvaient du café au petit déjeuner, 37 % le matin, 71 % au déjeuner, 24 % dans l’après-midi, 15 % au dîner et 6 % le soir.
La conclusion des chercheurs confirme les résultats de la majeure partie des études antérieures sur le sujet, puisqu’elle montre une diminution du risque de diabète associée à la consommation de café. L’effet protecteur le plus marqué est retrouvé chez les buveuses de café du midi, montrant que le moment de la journée où le café est consommé joue un rôle déterminant dans le métabolisme.
Pour l’équipe E3N, le café du midi exercerait donc un rôle protecteur… D’où vient-il ? De la caféine ? Sans doute pas uniquement car l’effet était très similaire, que le café soit décaféiné ou non. Cela suggère l’implication d’autres composés contenus dans le café : magnésium, lignanes, acides chlorogéniques… et de mécanismes qu’il reste à découvrir !
Un dernier point : peu importe que le café soit filtre ou expresso, sucré ou non… En revanche, rien du côté des consommatrices de thé ou de chicorée, qui ne présentent pas de variation particulière du risque de diabète.
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