Diabète et viande : gare aux jambons, saucisses et salami...
Un volet exploré du questionnaire alimentaire E3N : la consommation de viande, volailles exclues, dans la cohorte.
Premier résultat : les femmes E3N mangent en moyenne par semaine 3,4 portions de 50 g de viande transformée (saucisse, salami, jambon...) et 3 portions de 100 g de viande non transformée industriellement (côtelette de mouton, rôti, bifteck ou pièce de bœuf, rôti de porc, blanquette de veau...).
Deuxième résultat : manger un peu, beaucoup ou passionnément de la viande non transformée n'a aucun impact sur le diabète.
Troisième résultat : le risque de diabète est 30 % plus fort pour les femmes consommant 5 fois par semaine de la viande transformée par rapport à celles n'en consommant qu'une fois par semaine. Les chercheurs soupçonnent le sel et les nitrates, ajoutés à la viande pour lui donner un bel aspect et la conserver longtemps, d'être les coupables en agissant à un moment donné sur le métabolisme du sucre dans notre corps.
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