Mélanome

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Août 2020 - Les cancers de la peau sont les tumeurs les plus fréquentes chez les populations caucasiennes. Des chercheurs de l’équipe E3N et de laboratoires internationaux ont collaboré pour analyser les différents résultats d’études prospectives portant sur les associations entre la vitamine D et le risque de cancers cutanés.
Mai 2022 - Des chercheurs de l’étude E3N ont décidé de clarifier les relations entre statines, médicaments utilisés contre l’excès de cholestérol, et risque de cancers cutanés en analysant les données de femmes E3N.
Octobre 2019 - L’étude E3N montre que l’adhésion à une alimentation méditerranéenne est associée, chez les femmes, à une réduction du risque global de cancers cutanés, en particulier de mélanome et de carcinome basocellulaire.

En 2007, l’équipe E3N a montré que les femmes ayant un antécédent d’endométriose avaient un risque 62 % plus élevé de développer un mélanome que les femmes n’ayant jamais eu cette maladie. En 2009, les chercheurs E3N ont tenté d’en savoir plus. Des facteurs génétiques communs pourraient-ils expliquer l’association entre endométriose et mélanome ?

Les cancers de la peau sont les néoplasmes les plus fréquents dans les populations Caucasiennes. Les carcinomes cutanés représentent 90 % des cancers de la peau ; ils incluent le carcinome basocellulaire (CBC), qui est le type le moins dangereux puisqu’il n’induit que très rarement des métastases, et le carcinome spinocellulaire (CSC).
Depuis 2015, l’équipe E3N exploite les données d’une enquête cas-témoin nichée, E3N-SunExp, qui inclut 1 558 cas de cancers cutanés (366 cas de mélanome, 1 027 cas de carcinome baso-cellulaire (CBC), 165 cas de carcinome spino-cellulaire (CSC)) et 3 647 témoins appariés aux cas sur l’âge, le département de naissance, le niveau d’études et le temps de suivi dans la cohorte.
Depuis plusieurs années, les hormones sexuelles sont suspectées d’influencer le développement du mélanome cutané. Les données de la cohorte E3N ont permis d’étudier l’association entre la prise de contraceptifs oraux et le risque de mélanome.
L’équipe E3N a souhaité rechercher si le mélanome était lié à des facteurs hormonaux et, en particulier, étudier la relation entre le risque de mélanome et un antécédent de maladie gynécologique bénigne (telle que kyste ovarien, endométriose, fibrome, polype utérin, adénome/fibroadénome du sein et maladie fibrokystique du sein).
Dans une précédente étude E3N, parue en 2007, il avait été montré que le risque de mélanome était augmenté de 62 % chez les femmes ayant un antécédent d’endométriose. En 2017, une nouvelle étude a permis d’étendre le suivi de ces femmes et de rechercher une éventuelle augmentation du risque pour d’autres types de cancers de la peau.
Il existerait un lien entre l’âge de la puberté et le risque de mélanome, les femmes dont l’exposition aux hormones ovariennes est réduite auraient un risque plus faible de mélanome.