Cancer du sein

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Octobre 2023 - Dans le cadre du programme « Pour les Femmes et la Science » porté par la Fondation L’Oréal et l’UNESCO, Manon Cairat, obtient le prix « Jeunes Talents ». La chercheuse est récompensée pour ses travaux en pharmaco-épidémiologie, menés notamment sur la prise de glucocorticoïdes, au sein de la cohorte E3N.
Novembre 2020 - L’effet bénéfique de l’ibuprofène et d’autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens sur le risque de cancer du sein n’est toujours pas confirmé. Derniers résultats d’une étude E3N.
Octobre 2022 - L’étude XENAIR, une collaboration entre l’équipe Exposome et Hérédité et le Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard, se penche sur les liens entre pollution atmosphérique et risque de cancer du sein. Huit polluants atmosphériques sont passés au crible.
Février 2023 - Le régime paléolithique, basé sur l’alimentation supposée de nos ancêtres de la préhistoire, est composé principalement de légumes, fruits, viande maigre, poisson et fruits à coque. Ce régime alimentaire serait-il bénéfique pour la santé et en particulier sur le risque de cancer du sein ? C’est ce qu’ont étudié des chercheurs de l’équipe.
Décembre 2022 – Dans cette étude E3N, les chercheurs de l’équipe Exposome et Hérédité ont évalué l'association entre l'exposition alimentaire aux PBDE, des contaminants ayant des propriétés de perturbateurs endocriniens, et le risque de cancer du sein. Ils ont également regardé si cette association pouvait être modifiée par la consommation d'huile d’origine végétale.
Les compléments alimentaires à base d’isoflavones de soja sont présentés comme des alternatives naturelles au traitement hormonal de la ménopause. Toutefois, leurs effets potentiels sur le risque de cancer du sein restent mal connus.

Lors de la consommation de glucides, le niveau d’insuline augmente, ce qui pourrait affecter le risque de cancer du sein. La consommation de fibres (composés glucidiques) peut également influencer le risque de cancer du sein, une influence qui pourrait varier selon le statut en récepteurs hormonaux du cancer du sein.

Une alimentation riche en vitamine D associée à une exposition au soleil régulière diminuerait le risque de développer un cancer du sein.

Entre 2010 et 2013, plusieurs études épidémiologiques ont suggéré que les bisphosphonates, utilisés comme traitement de l'ostéoporose postménopausique, pourraient également diminuer le risque de cancer du sein.

Les cancers sont des maladies caractérisées par une multiplication cellulaire incontrôlée.

Deux tiers des cancers du sein mettent en jeu des cellules tumorales présentant dans leur noyau un grand nombre de récepteurs hormonaux. Lorsque des molécules d’œstrogène ou de progestérone se fixent sur ces récepteurs, les cellules cancéreuses sont stimulées et se multiplient.

Un nombre élevé de cycles menstruels avant une première grossesse menée à terme, et également tout au long de la vie, sont deux facteurs de risque de cancer du sein qu’a identifiés l’étude E3N.

L’équipe E3N a affiné les recherches sur l’influence des traitements hormonaux de la ménopause (THM) sur le risque de cancer du sein, pour déceler des variations entre les différents types de THM ou des progestatifs en pré-ménopause.

Le surpoids et ses variations pourraient avoir des effets sur la cancérogenèse mammaire. L'étude E3N s'est attachée à l'analyse du poids et de l'Indice de Masse Corporelle (IMC), deux indices de corpulence renseignés régulièrement pendant dix ans.

Après avoir étudié la relation entre risque de cancer du sein et surpoids au cours de la vie adulte, l'étude E3N s'est intéressée à la silhouette à l'âge auquel se développe la glande mammaire. L'excès de poids à la puberté ou pendant l'adolescence pourrait-il avoir une influence ?
D'après la littérature épidémiologique, la relation inverse entre activité physique et risque de cancer du sein est considérée comme établie. Cependant, il reste toujours à déterminer l'intensité, la fréquence, le type d'activité et les périodes de la vie pendant lesquelles l'activité physique confère une protection optimale.
Les Françaises sont de plus en plus confrontées au risque de cancer du sein. Cette évolution est liée à notre mode de vie. L’alimentation jouerait aussi un rôle. Au Japon, elle serait en partie responsable de la forte augmentation des cas depuis les 50 dernières années, car l’alimentation s’occidentalise. La cohorte E3N a permis d’apporter sa pierre à l’édifice scientifique.
La consommation alimentaire de phyto-estrogènes pourrait avoir des effets sur le risque de cancer du sein. L’équipe E3N s’est penchée sur leur influence potentielle avant et après la ménopause.

Une consommation adéquate de folates semble être importante pour la prévention du cancer du sein. Cependant, l’effet des folates peut être influencé par des facteurs associés à leur métabolisme. L’équipe E3N a cherché à évaluer la consommation de folates en relation avec le risque de cancer du sein et a examiné si son influence pouvait être affectée par d’autres facteurs alimentaires.

Quel rôle jouent les différents types d’acides gras sur le développement du cancer du sein ? En utilisant les échantillons de sang collectés, l’équipe E3N a pu l’analyser.

 

L’alcool est aujourd’hui clairement identifié comme facteur de risque de cancer du sein.

Les femmes dont le taux sanguin de vitamine D est suffisant auraient un risque réduit de développer un cancer du sein par rapport aux femmes carencées. Explications.