Endométriose

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En 2007, l’équipe E3N a montré que les femmes ayant un antécédent d’endométriose avaient un risque 62 % plus élevé de développer un mélanome que les femmes n’ayant jamais eu cette maladie. En 2009, les chercheurs E3N ont tenté d’en savoir plus. Des facteurs génétiques communs pourraient-ils expliquer l’association entre endométriose et mélanome ?

L’équipe E3N a souhaité rechercher si le mélanome était lié à des facteurs hormonaux et, en particulier, étudier la relation entre le risque de mélanome et un antécédent de maladie gynécologique bénigne (telle que kyste ovarien, endométriose, fibrome, polype utérin, adénome/fibroadénome du sein et maladie fibrokystique du sein).
Par le passé, plusieurs études ont suggéré que la maladie était plus fréquente chez les femmes grandes et minces. L'étude E3N a exploré cette question.
Dans une précédente étude E3N, parue en 2007, il avait été montré que le risque de mélanome était augmenté de 62 % chez les femmes ayant un antécédent d’endométriose. En 2017, une nouvelle étude a permis d’étendre le suivi de ces femmes et de rechercher une éventuelle augmentation du risque pour d’autres types de cancers de la peau.

Des rêves d’enfant brisés. Des règles insupportables. Une vie sexuelle compliquée. Les témoignages poignants, laissés sur le site de l’Association française de lutte contre l’endométriose, soulignent le caractère handicapant d’une maladie féminine courante mais souvent méconnue : l’endométriose. Selon les sources, elle toucherait d’une femme sur 20 à une femme sur 10 en âge de procréer.